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24 février 2017

Des « attitudes cavalières » dénoncées par Emery Béland

©Photo TC Media – Joël Charest

EXCLUSIF. N'ayant pas reçu d'avis de réclamation, ni aucune explication au sujet d'une somme qui lui aurait été présumément versée en trop, Emery Béland demande au Cégep de Matane de se rétracter publiquement.

Dans un entretien exclusif accordé à TC Media Nouvelles, l'ex-directeur général du collège matanais confirme avoir expédié une mise en demeure, le 7 février, sommant l'établissement d'enseignement de se rétracter publiquement en rectifiant les faits entourant son départ à la retraite.

Le 17 janvier, Emery Béland apprend, par le biais des médias, que le ministère de l'Enseignement supérieur ordonne au Cégep de lui réclamer une somme de 215 000 $ qui lui aurait été versée en trop lors de la prise de sa retraite.

« Les conditions de travail en vigueur ont été appliquées avec rigueur au moment de ma retraite, comme cela se fait dans tous les collèges du Québec. J'ai une entente et des documents légaux qui le confirment », explique Emery Béland.

« Je ne comprends pas pourquoi le collège n'a pas arrêté ça là. Du seul fait qu'ils sont très conscients qu'on a une entente à la satisfaction des parties dans ce dossier. »

Le Cégep n'a pas l'intention de se rétracter

Le principal intéressé a été informé par les avocats du Cégep que l'établissement n'avait pas l'intention de se rétracter publiquement. Emery Béland envisage donc sérieusement l'option de porter la cause devant les tribunaux.

Les discussions entre les avocats concerneraient uniquement la mise en demeure expédiée par Emery Béland au Cégep et non la somme réclamée par Québec.

Appelée à commenter la situation, la direction du Cégep de Matane observe un silence radio. « On ne souhaite pas commenter, on s'est entendu avec nos avocats pour ne pas discuter de cette affaire sur la place publique », indique l'institution.

Attitude cavalière dénoncée

Celui qui a amplement défrayé les manchettes, avec cette histoire, a appris les conclusions de cette vérification administrative dans les médias. Il déplore cette attitude qu'il juge cavalière de la part de Québec.

« J'apprends la conclusion de la vérification par les journaux. Si j'avais reçu une facture ou un avis, j'aurais au moins pu savoir sur quels faits ils se basent pour en arriver à cette somme et cette conclusion. Aujourd'hui je ne le sais toujours pas, je n'en ai aucune espèce d'idée. »

Des mois difficiles

Sur le plan personnel, les derniers mois ont été très difficiles pour Emery Béland. « Ça m'affecte énormément, j'ai perdu mon emploi, je passe pour quelqu'un qui n'est pas crédible alors que j'avais un emploi public et j'ai l'impression de me retrouver seul dans mon coin. Avec la politique, j'avais découvert un vecteur par lequel je pouvais continuer de contribuer au développement de ma région et on vient de me le retirer. »

Celui qui compte rétablir les faits et faire valoir ses droits déplore la tournure des événements. « Je trouve déplorable que je sois rendu à devoir faire ça contre l'institution pour laquelle j'ai donné pratiquement toute ma vie. Il n'y a rien de plaisant dans tout ça. »

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