31 janvier 2017

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©Gracieuseté

L'organisme a pu compléter cette analyse, grâce à un premier projet réalisé en 2012. Des techniques de génie végétal pourront être utilisées pour restaurer des habitats côtiers où l’on retrouve, notamment, des zones de fraie du capelan ainsi que des aires d’oiseaux aquatiques.

Uni-Vert a également remis une liste des interventions possibles à effectuer à chaque municipalité et propriétaire concerné.

« Ce projet se veut le complément du précédent qui avait tracé un portrait du littoral et identifié les actions à poser en génie végétal devant des municipalités du littoral. Cette fois-ci, c’est le large territoire entre les villages qui est couvert », explique Guy Ahier, coordonnateur du Projet « Autour de nos villages, le littoral, nous y tenons ».

Les territoires situés à Saint-Ulric, Grosses-Roches et Les Méchins ont été ciblés par le projet. Le secteur du littoral de Baie-des-Sables devrait bientôt s'y ajouter. Les cartes seront disponibles pour consultation dans les municipalités concernées ainsi qu’à la MRC de la Matanie.

« L’idée est à la fois de tracer un portrait de ce que l’on retrouve sur la bande littorale et de pouvoir outiller les gens pour qu’ils connaissent les interventions possibles à réaliser sur leur propriété en utilisant diverses techniques de génie végétal validées par un biologiste spécialisé. »

L’insertion de plaçons de saules, la mise en place d’arbustes et de boutures ainsi que la plantation d’élyme des sables y sont alors suggérés. Ces travaux peuvent être réalisés par les propriétaires des terrains visés ou par des organismes comme le groupe environnemental Uni-Vert.

Le projet « Autour de nos villages, le littoral, nous y tenons » a permis de créer trois emplois grâce à une contribution financière de 24 250 $ du programme Interactions communautaires découlant du Plan d’action Saint-Laurent 2011-2026 mis en œuvre par les gouvernements de Québec et d'Ottawa.